2 places de thĂ©Ăątre pour "Quâon nâen parle plus" Ă
Deux entrĂ©es pour la piĂšce de thĂ©Ăątre: " ong>Quong>'on n'en parle plus " ce samedi 20 janvier Ă 21h, au ThĂ©Ăątre du Grand Rond Ă Toulouse. 4 euros les 2 (indissociables) au lieu de euros. Envoi par mail. Compagnie: Rhapsodies nomades, De: D'aprĂšs Voyage au bout de la nuit, Louis-Ferdinand CĂ©line Genre: conclusion dâune trilogie rĂ©ussie DurĂ©e: 1h40 Spectacle, sortie, soirĂ©e Câest comme lâattente de la nouvelle saison dâune bonne sĂ©rie. Ou plutĂŽt le moment oĂč lâon sait ong>quong>âelle arrive enfin ! Câest ce ong>quong>i se passe avec ce troisiĂšme opus (suite et fin) du Voyage au bout de la nuit aprĂšs Ăa a dĂ©butĂ© comme ça et LâApoplexie mĂ©ridienne ong>quong>i arrive au Grand Rond. Un travail au long cours menĂ© par la Compagnie Rhapsodie nomade ong>quong>i sây attĂšle depuis maintenant 8 ans et ong>quong>i trouve sa conclusion cette saison. Nous avons fait connaissance avec notre hĂ©ros, Bardamu, engagĂ© volontaire dans la Grande Guerre. Puis on lâa suivi en Afriong>quong>e, pour Ă©chapper Ă cette bouong>cheriong>e. Dans ce nouvel opus, dernier voyage gĂ©ographiong>quong>e de Bardamu, nous irons de lâAmĂ©riong>quong>e Ă la banlieue parisienne, dans laong>quong>elle Bardamu sâenfonce dans une exploration du corps social... toujours plus loin dans la nuit. De la solitude des grandes villes, Ă la solitude face Ă la mort et Ă la maladie, Bardamu sâenfonce dans la nuit, persuadĂ© ong>quong>e câest le « voyageur solitaire ong>quong>i va le plus loin », Ă la recherche de « ce je ne sais ong>quong>oi »⊠Bien sĂ»r, nous retrouvons Antoine Bersoux incarnant encore une fois magistralement Bardamu. Avec lui un trio de musiciens, vĂ©ritables partenaires de jeu, pour nous faire sentir cette AmĂ©riong>quong>e, ce cinĂ©ma muet ong>quong>âil dĂ©couvre aux Etats-Unis et plus tard en France. Câest une vĂ©ritable gageure ong>quong>e dâavoir portĂ© sur scĂšne la totalitĂ© de ce monstre de la littĂ©rature et nous espĂ©rons ong>quong>e celles ou ceux ong>quong>i nâont jamais osĂ© sây plonger puissent entendre cette langue cĂ©linienne ong>quong>i explose entiĂšrement sur une scĂšne de thĂ©Ăątre.