Lettre À Antonio Saura Marcel Cohen
Lettre À Antonio Saura Marcel Cohen Marcel Cohen se souvient des années d’enfance baignée par la culture séfarade d’Europe Orientale, et raconte les bonheurs d’une communauté aujourd’hui oubliée au grand peintre espagnol Antonio Saura. Car les Juifs expulsés d’Espagne en , vers les principales villes de l’Empire Ottoman, y ont été accueillis et intégrés, mais ont conservé leur langue, le judéo-espagnol l’espagnol du XVè siècle, qui s’est enrichi de sonorités d’Orient. La lecture de la Lettre à Antonio Saura nous interroge aussi sur la destinée méconnue de la communauté des Juifs d’Orient, décimée par la Shoah, souvent occultée.« Je t’écris en djudyo, Antonio, avant que ne s’éteigne complètement la langue de mes ancêtres, tu ne peux pas savoir, Antonio, ce que c’est que la mort d’une langue, c’est comme vivre seul dans le silence ». Ce sont les premiers mots de la lettre que MarcelCohen écrit en au grand peintre espagnol Antonio Saura. L’écrivain se souvient des années d’enfance baignées par la culture séfarade d’Europe Orientale et raconte les bonheurs d’une communauté aujourd’hui oublié L'échoppe - Critique littéraire