La derniere conquete du major Pettigrew Helen Simonson Johan
La derniere conquete du major Pettigrew Helen Simonson Johan-Frederik Hel Guedj When in , under the friendly pressure of Marguerite Duras, the author buys a house with Neauphle-the-Castle, she wishes to found there the family shelter which she did not known in her childhood and a meeting place favorable to her friends. Many children will cross the garden, much of artists and semi-artists will work in the library. Militants in any kind, emigrants mislaid, stars without make-up and even of the psychoanalysts will dance in the attic But there will be also terrible accidents. In her dense and fast style, Michele Manceaux tells the epopee of this house which it had to sell recently. Without regret ?One can always with pleasure remember the pleasure of having had pleasure? His refusal of nostalgia, his integrity, his humor touch in the middle. Biography of the author Writer and journalist, Michele Manceaux published about twenty books among which the Great report (the Threshold, ), the Son of my son (Albin Michel, ), Histoire of an adjective (Stock ) and the Friend (Albin Michel, ; Robert Laffont, ). Savoureux La derniere conquete du major Pettigrew c'est un roman a l'ambiance cosy et au charme so british, un village de la campagne anglaise, Edgecombe Saint Mary, certes contemporain mais tout de meme tres ancre dans la tradition et les bonnes manieres. C'est aussi une touche d'humour, d'amour, de pudeur, et beaucoup de sentiments. Des personnages attachants, vrais, que l'on a envie de connaitre. Un major retraite du Royal Sussex, attache a certaines valeurs et aux traditions, mais qui ne manque pas d'ouverture d'esprit. Une Madame Ali fort sympathique et tres touchante (pour tout vous dire je l'ai adore) qui n'a pas peur du regard des autres. Mais aussi des personnages faux et cancaniers qui, par leur etroitesse d'esprit, apportent la touche d'humour que l'on recherche et que l'on apprecie. C'est aussi une plume entrainante, qui n'a rien de trop ni de trop peu, et qui donne envie de continuer l'aventure. Une auteur qui donne parfaitement le ton de son histoire, qui nous emporte rapidement dans son environnement et nous presente des personnages parfaitement travailles et des lieux si bien decrits qu'on pourrait aisement s'y croire. Pour conclure, c'est un roman tres agreable, leger et charmant, des protagonistes que l'on apprecie des les premieres pages, une ecriture elegante. A savourer pourquoi pas, avec une tasse de the... _ *\_ Etonnant Un ouvrage etonnant, justement parce qu'il semble multiplier les cliches,n alors qu'il les detourne et en joue avec raffinement. Le commentaire de polar75 est selon moi un complet contresens. Ce premier roman d'Helen Simonson est en effet tout sauf un polar. Il regrette des descriptions "interminables" et un rythme trop lent. Cette critique de la lenteur et de la profondeur en litterature est une tendance penible, influencee par l'"omnipresence du thriller au cinema et du polar en litterature anglo-saxonne. A en croire pareils critiques, Kurosawa serait trop long, Mizoguchi trop onirique, Les Hauts de Hurlevent trop bavard et Tabucchi trop meditatif. Recusons ce diktat de l'efficacite qui vide la litterature de sa substance et la soumet a un genre omnipresent, ce que l'on appelait le "suspense" dans les annees soixante. Simonson est un veritable auteur, elle possede une langue, cree une atmosphere, elle a beaucoup d'humour (les relations entre le major Pettigrew et son fils bling-bling, le role de l'argent (old money contre new money), la maniere dont Mme Ali se laisse seduire tout en refusant de ceder tout en cachant le lien secret et la forme de protection a laquelle son milieu la contraint, etc., tout cela est subtil et merite le grand succes que ce livre rencontre deja. _ *\_ Je reprendrai bien un scone... Je viens de terminer ce roman et je me suis regale. On se prend tout de suite au jeu de l'ecriture de l'auteur et on s'imagine fort bien partager le the avec le