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OM 5-1 VALENCIENNES 1-0: Lucho (34e) 2-0: Brandao (43e) 3-0: Cheyrou (53e) 3-1: Sanchez (66e) 4-1: Valbuena (78e) 5-1: Niang (90e+1) La triste dĂ©faite Ă Montpellier relevait bien de lâaccident. AprĂšs avoir commencĂ© Ă le rĂ©diger au Stadium, le constat a Ă©tĂ© Ă©tabli et signĂ© en bonne et due forme dimanche, face Ă Valenciennes. Les Olympiens sây sont appliquĂ©s, et se font fait plaisir, en prime. Leur dĂ©monstration fut des plus convaincantes. Le VĂ©lâ ne sây trompant pas, festoyant bruyamment le plus large succĂšs de la saison en championnat. Lequel permet de profiter des ratĂ©s bordelais, lillois, lyonnais, monĂ©gasques et auxerrois du week-end, et ainsi de revenir Ă deux points de Lille (3e), avec un match en moins. Un public gĂątĂ© et qui le fit savoir. Pas uniquement en tendant cinq fois les bras vers le ciel. Il applaudira aussi Ă tout rompre les arabesques de Ben Arfa, et se lĂšvera comme un seul homme lors des remplacements de Lucho et Brandao. Saluant la justesse du premier, et lâabattage du second. Ce qui dut lui aller droit au coeur. Car cet OM a plu. Beaucoup. Avec un match plein et plaisant, dĂ©butĂ© Ă©nergiquement. Et conclu avec du jus, ce qui nâĂ©tait pas la chose la plus Ă©vidente aprĂšs la qualification aux forceps Ă Toulouse, et au cĆur dâune interminable sĂ©rie de rencontres tous les trois jours. Pour y faire face, Deschamps avait laissĂ© au repos Niang (mĂ©nagĂ© et sur le banc), et pouvait compter sur la rentrĂ©e de Taiwo Ă gauche. Mbia conservant sa place dans la charniĂšre, alors que Mandanda avait du dĂ©clarer forfait. Et depuis ses buts, Andrade vĂ©cut une premiĂšre pĂ©riode plutĂŽt tranquille, Ă lâexception dâune tĂȘte de Pujol trop dĂ©croisĂ©e. Le portier brĂ©silien eut tout loisir dâapprĂ©cier le jeu qui se dĂ©roula devant lui. Pour tout dire, les Olympiens firent quasiment du camping chez les Valenciennois. Ils posĂšrent leur tente et leur sac de couchage, sans que lâĂ©quipe nordiste ne puisse sâopposer Ă cette installation sauvage. La situation se dĂ©bloqua sur une action propre Ă susciter les superlatifs. Sur une touche de Taiwo, CissĂ© remisa en retournĂ© pour Ben Arfa. LĂ oĂč lâimmense majoritĂ© des joueurs de Ligue 1 aurait frappĂ© au but, au petit bonheur la chance, le milieu eut une inspiration toute personnelle. Une talonnade gĂ©niale pour Lucho, qui concrĂ©tisa finement (e). Buteur, El Commandante retrouva son rĂŽle de prĂ©dilection dix minutes plus tard, celui de passeur. Non pas du pied, mais de la tĂȘte, suite Ă un centre de Taiwo. Sur la remise, Brandao pivota et tapa dans le mille (e). Et de deux. Et bientĂŽt trois, peu aprĂšs la reprise. Cheyrou, qui avait dĂ©jĂ mis plusieurs fois le nez Ă la fenĂȘtre en premiĂšre mi-temps, finit par ĂȘtre rĂ©compensĂ©, en battant Penneteau depuis lâentrĂ©e de la surface. Le talon de Bisevac contribuant Ă prendre le portier en dĂ©faut (e). VA eut beau tacher le (beau) tableau en rĂ©duisant la marque sur une tĂȘte de Sanchez (66e), Valbuena redonna un magnifique coup de pinceau Ă la 78e, en trouvant le petit filet depuis les 16 mĂštres (4-1). Le calvaire ne sâarrĂȘta pas lĂ . Notamment pour Mater, martyrisĂ© par Ben Arfa. Les problĂšmes sans solution avaient mĂȘme augmentĂ© pour Valenciennes, avec lâentrĂ©e de Niang. A lâorigine du 4e but, le SĂ©nĂ©galais se trouva Ă la conclusion du 5e. A la rĂ©ception du centre tendu de Diawara, qui avait dĂ©boulĂ© pour sâasseoir lui aussi Ă la table du festin offensif (5-1). Cela mĂ©ritait bien une « ola ». Le VĂ©lodrome ne sâen priva pas.