Pleure, ô pays bien-aimé – Alan Paton
Appelé par sa sœur, Stephen Koumalo, le vieux pasteur noir d'un village d'Afrique du Sud doit se résigner à partir pour Johannesburg. Plusieurs de ses parents, dont son fils unique Absalon, sont déjà dans cette ville redoutable, le royaume des Blancs. Koumalo qui, tout au long de son existence, ne fut qu'amour et charité, découvre à Johannesburg la réalité brutale de l'apartheid, de la misère et de la déchéance qui règnent parmi les Noirs transplantés dans la grande ville. Auteur: Alan Stewart Paton est un écrivain et un homme politique sud-africain, fondateur du parti libéral d'Afrique du Sud. Il est né en dans la province du Natal, aujourd'hui appelée KwaZulu-Natal. Sa famille descendait des colons anglais en Afrique du Sud. Ses parents appartenaient à la communauté religieuse protestante des christadelphians. Alan Paton obtint à l'université du Natal une licence de sciences ainsi qu'un diplôme d'enseignement. Il devint enseignant en lycée, puis, de , proviseur d'un centre de rééducation pour mineurs délinquants. Il y introduisit des réformes progressistes en assouplissant les conditions de vie et en proposant toutes sortes de permissions en cas de bonne conduite: dortoirs plus ouverts, autorisation de travail hors du centre. Il autorisa aussi l'hébergement dans des familles d'accueil avec contrôle par l'institution. Alan Paton voulut s'engager lors de la seconde guerre mondiale mais fut réformé. Il décida alors de voyager, à ses propres frais, pour découvrir les systèmes éducatifs étrangers et tout particulièrement leurs centres de rééducation. Il visita ainsi une partie de l'Europe et les États-Unis. Lors de son passage en Norvège, il commença à écrire son premier roman, Pleure, ô pays bien-aimé. Il en finit l'écriture fin à San Francisco, où il rencontra également son éditeur. Rentré au pays en , il fonda en le parti libéral sud-africain qui militait pacifiquement contre l'apartheid fraîchement instauré. Il en resta président jusqu'à sa dissolution en , la loi interdisant alors les partis multiraciaux. Il prit sa retraite à Botha's Hill, dans sa province natale, où il meurt le 12 avril .