ANCIENNE céramique traditionnelle de Fès – mi-XXe
Artisanat marocain ancien – Céramique « Blanc-Bleu » Céramique artisanale ancienne peinte à la main et émaillée par les artisans de Fès. Fès est un haut lieu de la poterie et de la faïencerie artisanale traditionnelle depuis le XIIIe siècle. Motif: arabesques géométriques, cerclée d’une maille argentée. Cette belle faïence appartient à la catégorie à « décor bleu et blanc ». Diamètre 23cm, objet de décoration ou de collection, au dos est indiqué la provenance "Fès AIH". Vécu: parfait état Epoque: - Remise en main propre dans le 94 (RER Val de Fontenay) ou sur Paris - Envoi suivi possible par Mondial Relay (FDP France en sus 7€) - Mes autres objets en vente: ken789 - Contact: tél de préférence (si absence, email) Le Maroc a produit une céramique émaillée traditionnelle, aux formes et décors spécifiques, distincts de ceux des autres pays islamiques. Elle était fabriquée par des hommes regroupés en corporation, tollaya, sous l'autorité d'un maître, Amine, nommé à vie, chargé de veiller aux traditions de bonne fabrication, dans des ateliers urbains, dans les villes telles que Meknès ou Safi. Mais c'est à Fès, capitale des Mérinides et des Saadiens, que les artistes, les savants, les Maures et les Mudéjars chassés d'Espagne s’installèrent, que cette industrie fut la plus florissante. Déjà au XIIIe siècle, sous les Almohades, il existait plus de 180 ateliers de céramique, et aux XIVe et XVe siècles, les récits de voyageurs (tels que Ibn Battuta ou Léon l'Africain) et ambassadeurs rapportent l'éclat des céramiques de Fès, observées également sur les plus belles réalisations architecturales avec les zelliges de la mosquée al Karaouine et celle des Andalous à Fès, le minaret de la Koutoubia, ou la mosquée de la kasbah à Marrakech, pour ne citer que les plus célèbres. Les potiers possédaient une très grande maîtrise d'exécution: une fois tournées, séchées et cuites, les pièces sont plongées dans un bain de calcine (oxyde de plomb et d'étain), puis décorées par l'application d'oxydes métalliques sur le motif préalablement dessiné en noir ou bleu, et enfin immergées dans un bain d'eau salée qui conférait à l'émail un brillant très lumineux. Une deuxième cuisson était alors nécessaire dans des fours à haute température alimentés de bois de palmier nain qui a la particularité de ne pas dégager une fumée noircissante. Les décors évoluent tout au long du XIXe siècle, avec l'apport de motifs ottomans de types floral ou symbolique (œillets, tulipes, palmes, plats aux bateaux), de motifs chinois (arborescences aux tiges filiformes portant des fleurs et des semis de fleurettes), ou de motifs d'Orient avec le retour de la route des Indes (palmes des châles cachemire). L'ordonnance de la composition, de style géométrique, divise la surface du plat en cases recevant un décor rayonnant, accentué par la diversité et la richesse des assemblages des éléments, et de la répartition des couleurs. #tags: art antiquité ancien chinois Asie asiatique émail émaux cloisonné céladon craquelé bois sculpté gravé incisé jade glaçure peint à la main artisanat tabatière laque cinabre ivoire marbre vase tableau boite blanc-bleu cuivre monochrome polychrome doré bronze porcelaine céramique poterie orient masque africain exotique teck ébène incrustation nacre Fès croix marqueterie bouddha guan kwan yin verre Egypte Maroc Syrie Tunisie Chine Safi Nabeul signé vintage statue